PRESSE
Kraft
Mamadou Mahmoud N'Dongo
A travers la figure légendaire d'un trompettiste nommé Moses Malone, l'écrivain Mamadou Mahmoud N'Dongo plonge le lecteur dans l'histoire du jazz et de la condition noire-américaine dans l'Amérique des années soixante.
The writer Mamadou Mahmoud N'Dongo takes the legendary figure of a trumpeter named Moses Malone as the starting point of a journey through the history of jazz and the African-American experience in 1960s America.
Ça tourne ? Alors t’as fait tout ce chemin pour que je te cause de Moses Malone, bon ben… pose ton gagne-pain ! Pas le magnéto, je parle de ton cul, assieds-toi ! T’as vraiment tapé dans l’œil de mon petit-fils, ça fait quatre jours qu’il me tanne pour que je te parle, et moi l’après-midi je dors, mais bon, ma fille m’a dit : « Elle est Blanche mais elle est belle ! » et je voulais voir ça… je dois reconnaître que t’es un joli lot !...
A chacun la géographie de ses imaginaires. Par exemple, Sami Tchak nous a habitué à de longues excursions en Amérique latine. Alain Mabanckou, revient sans cesse au Congo. Comme Théo Ananissoh, au Togo ou Spike Lee à Brooklyn. Le terrain d’écriture de Mamadou Mahmoud N’Dongo, c’est la France. Et il prend des formes différentes. Celle de la banlieue dans Hadj, celle des milieux élitistes dans la Géométrie des variables. On imagine le quarantenaire narrateur de Remington vivant dans Paris. Et on se souvient encore du jeune artiste métis des Corps intermédiaires sa difficile scolarité dans l’est de la France...